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Immunité : comprendre pour agir

  • Nina Bossard - Naturopathe
  • 13 mars 2020
  • 2 min de lecture

« Prévenir plutôt que guérir » : cet adage résume parfaitement la vision de la naturopathie. C’est en agissant à la source, en observant le fonctionnement, les interactions et les besoins de l’organisme, que la naturopathie se propose d’agir durablement. Avant de faire appel à des remèdes naturels, elle s’appuie sur la compréhension du vivant et les besoins physiologiques de l’organisme pour le renforcer.


L’immunité, un système de défense interdépendant


Le système intestinal au cœur de l’immunité


Avec 65% des cellules immunitaires logés dans les intestins, une muqueuse et un microbiote intestinal en premières lignes de défense face aux agents microbiens, les intestins occupent une place primordiale sur le podium de l’immunité. La muqueuse digestive, quand elle est fonctionnelle, sélectionne et laisse passer les nutriments utiles à l’organisme tout en repoussant les substances inutiles ou dangereuses. Les milliards de bactéries qui composent le microbiote intestinal empêchent les microorganismes pathogènes de coloniser l’intestin en adhérant aux parois de celui-ci et en sécrétant des substances antibiotiques (bactériocines). Ces bactéries « amies » nourrissent les cellules épithéliales de l’intestin et interagissent avec ses cellules immunitaires. Un véritable écosystème au service de l’immunité qu’il convient de chouchouter.


Neuro-endocrino-immunologie ou l’importance de l’équilibre nerveux et émotionnel sur l’immunité.


Les interactions entre systèmes neuroendocrini


en et immunitaire ne sont plus plus à démontrer : les tensions nerveuses et le stress fragilisent l’immunité. Le respect de ses rythmes biologiques, l’écoute et la gestion émotionnelle, la qualité du sommeil sont autant de facteurs qui participent à préserver son équilibre immunitaire.

Hygiène de vie et alimentation saines et adaptées participeront à sa consolidation (voir article « les clefs fondamentales de la prévention »). À l’inverse une alimentation excessive, déséquilibrée, raffinée, riche en sucre, en graisses saturées (produits laitiers, beurre, crème, viande, poissons, œufs, viennoiseries, plats industriels) ou en protéines, mais aussi le stress, le manque de sommeil, les émotions mal gérées peuvent contribuer à les déséquilibrer.


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